@Sutter Kane
"Votre commentaire est en effet déplacé."
Non, la réflexion que j’expose est le coeur du problème. Quand on parle publiquement d’archéologie de la sexualité on expose publiquement un certain rapport à la sexualité, qu’on le veuille ou non. Il faut prendre la précaution de vérifier ses propres biais à ce sujet ou accepter de les entendre de l’extérieur. De la même manière que quelqu’un qui parle d’optique doit vérifier que ses propres yeux fonctionnent bien. La prétention à la description objective est plus encore ici qu’ailleurs une farce : l’histoire de la sexualité racontée par un catholique sera toujours catholique, par exemple. L’histoire de la sexualité racontée par une féministe sera aussi toujours la confirmation de ce qu’elle y apporte elle-même. L’histoire de la sexualité racontée par une personne sexuellement peu épanouie sera peu épanouissante et ennuyeuse. Comme ses propres expériences sexuelles. Je n’y peux rien, c’est comme ça. Aucune précaution politiquement correcte n’y changera rien.