D’après l’article cité, ce qui déplaisait était une disposition qui punissait comme viol la pédophilie et contestait la capacité de consentement des enfants pour des relations sexuelles avec des adultes.
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En clair, le projet de loi prévoyait que le juge, dans le cadre d’un acte sexuel sur mineur, puisse caractériser la menace, contrainte ou surprise - les éléments constitutifs du viol - par une absence de "maturité ou discernement nécessaire pour consentir à ces actes". Or, quand cette absence de maturité, et donc le viol, ne pouvait être prouvé, le gouvernement proposait d’aggraver la peine d’emprisonnement de cinq à dix ans du délit "d’atteinte sexuelle avec pénétration sur mineur de moins de quinze ans". C’est cette dernière disposition qui sera finalement abandonnée. "