Pour ceux qui connaissent grosso modo les menaces de la planète sur le vivant, c’est vers la fin que c’est plus intéressant.
L’idée est de reconnaître l’écocide, atteinte à une
intégrité de la nature. Pour le rendre effectif, il faut alors reconnaitre un écosystème
ou un élément naturel, en tant que personne juridique (un fleuve, une forêt, l’océan…).
Ainsi, on peut reconnaître un crime porté qui endommage cet élément naturel reconnu juridiquement
comme une personne. Cette reconnaissance juridique s’articule bien aussi aux « lieux
sacrés » que définissent encore certains peuples.
Des pays ont déjà commencé la reconnaissance de l’écocide :
l’Inde avec le Gange pollué et ses glaciers himalayens en amont, le Viet Nam
après les épandages de défoliants orange, la Russie, depuis la mer d’Aral (l’eau
revient, d’ailleurs), plusieurs pays d’Amérique du Sud qui ont avec eux la notion
de Pachamama (Terre mère), l’Afrique qui fait un travail de reconnaissance de
sites sacrés.
Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère, déposée
et réclamée à l’ONU, article 1 :
« La Terre Mère est un être vivant. ».
Une évidence bien plus intéressante à travailler que les 3
règnes du monde naturel, qui date de la classification de Linée, à partir
desquels on fait encore travailler les enfants la première année scolaire.
La déclaration :
http://rio20.net/fr/propuestas/declaration-universelle-des-droits-de-la-terre-mere/