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PumTchak PumTchak 23 juillet 2018 09:01

On dirait des gosses qui font les idiots pour faire chier les parents : « Ah bon ? Il faut-être français ? Mais pourquoi ? »

S’il n’y  avait que ça…

On a déjà affaire à la constitution la plus présidentielle d’Europe (droit de guerre du président, confusion de pouvoirs entre chef d’état et chef de l’exécutif, faiblesse du pouvoir parlementaire). Il n’y a aucun débat constitutionnel, au parlement comme dans les médias, pour présenter au préalable les enjeux de la réforme en cours. Pour reprendre Montesquieu « Il faut toucher à la Constitution d’une main tremblante. » (C’est qui lui déjà ?).  

Résultat : puisqu’on ne voit plus trop l’utilité des parlementaires, on va les réduire d’un tiers. La logique d’abruti est imparable. On aurait pu poser le problème : celui des députés dépassés par la multiplicité et la complexité des textes de lois. Une piste pourrait être une meilleure répartition des attributions entre les séances plénières de l’Ass Nat et les commissions parlementaires. L’Ass Nat aurait initiative de soumission de projets de lois aux commissions qui, elles,  préparent et présentent à l’Ass Nat des textes aboutis, soumis au simple vote. L’exercice des amendements serait alors dévolu aux commissions parlementaires où participent les députés qui auraient choisi leur spécialité et monteraient en compétences pendant leur mandat. Il y aurait aussi possibilité de statuer sur l’origine des textes, depuis les administrations, les entreprises, les lobbies. Mais j’écris dans le vide je sais, au-delà d’un certain niveau d’abrutissement, il ne sert plus à rien d’argumenter.

L’opération sabotage du débat a aussi pleinement fonctionné, bravo Macron : « Voilà mes points pour renforcer le pouvoir exécutif du président, après vous racontez ce que vous voulez ». Chacun a voulu se faire plaisir : écriture inclusive, le mot race : c’est moche, tradition chrétienne, etc… Il y a bien eu des amendements pour des articles organiques, tel celui sur le referendum d’initiative populaire, mais c’est noyé dans du « moi je veux ça », de la décoration de texte, sans appréhender qu’on a affaire au tout premier des textes organiques à l’existence du pays. La faute ne revient pas complètement aux députés, ils sont enfermés par un fonctionnement qu’ils ne maîtrisent pas. Mais, ils poussent eux-mêmes le fonctionnement aveugle pour bien démontrer qu’ils sont stupides.

Il n’y a plus rien à en tirer.




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