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Hijack ... Hijack ... 10 août 2018 00:38
Interview d’Alain Soral par le magazine québécois Le Harfang
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Dont, petits extraits choisis ...
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Fidèles à notre habitude, plutôt que de ressasser ce que les ragots et rumeurs colportent sur lui, nous avons décidé d’offrir la parole au principal intéressé.
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Le Harfang : Tout d’abord, pourriez-vous définir en quelques mots les idéaux qui définissent la « dissidence » à laquelle vous adhérez ?

Alain Soral : Quand on a investi la toile, Dieudonné et moi, parce que nous avions été interdits de manière officieuse mais évidente des médias mainstream, nous avons appelé « dissidence » l’action que nous menions sur Internet pour continuer à nous exprimer, et nous avons appelé « la dissidence » les gens qui nous rejoignaient, en espérant que cela forme ce que j’ai appelé une armée de Spartacus, soit l’ensemble des gens qui refusaient globalement la domination du système.

... Si on veut être précis, entre les années 1990 et 2010, la diversité des médias s’est réduite par leur passage sous le contrôle total des milieux financiers, au point de ne plus exprimer que l’idéologie de ces milieux. Ainsi, petit à petit, le Figaro et Libération ont exprimé peu ou prou la même vision du monde et Le Monde a cessé d’être le journal de référence. Il s’est donc opéré une uniformisation des médias par leur soumission totale à l’idéologie néo-libérale alignée sur les intérêts américains, les intérêts sionistes, les intérêts de l’argent en général.Ainsi, face à cet état de fait, la dissidence s’est organisée peu à peu autour de Dieudonné et moi, sur une ligne anti-impérialiste, anti-financière et antisioniste.

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Quel est aujourd’hui l’état de cette « dissidence » ?

Il y a eu ce que j’appellerais un « âge d’or » de la dissidence de 2004 à 2012. Et puis, vers 2012, un éclatement de la dissidence, où l’on s’est rendu compte que des gens étaient venus nous rejoindre plus pour exister, par mégalomanie, que pour mener le combat anti-impérialiste. Venus même parfois pour rivaliser avec nous dans l’espoir de prendre notre place, avec pour seul projet la célébrité, l’argent, les femmes… Ainsi la dissidence a éclaté à cause de la jalousie, de la rivalité et aussi de la peur, de la lâcheté. Des gens qui étaient venus à la dissidence parce qu’ils n’y avaient vu que des avantages : se faire connaître, faire un peu d’argent, séduire des femmes, et ont compris que ça comportait aussi des risques, risques de diabolisation, d’agressions, de procès. infiltrations policières…

Il y a donc eu, à partir de 2012, un éclatement et une série de retournements, de trahisons, ce qui fait qu’aujourd’hui, on ne peut plus vraiment parler de dissidence au singulier. Cette période d’Internet est finie. Il y a encore Dieudonné et moi, et d’autres, qui travaillons sérieusement et de concert, comme aujourd’hui Vincent Lapierre, et puis tous ces trolleurs, ces youtubeurs qui tentent d’exister par Internet en faisant tout et n’importe quoi, mais toujours en se soumettant de façon plus ou moins directe au sionisme. Sans parler de ceux qui demandent carrément pardon lors de leur procès et se retournent parce qu’ils ont peur d’être condamnés à de lourdes peines d’amendes. Nous sommes donc totalement sortis aujourd’hui de cet « âge d’or » de la dissidence.

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Etc ...
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En conclusion, le salut de la France a besoin d’un Poutine, pas d’une épicière sioniste, mais je ne suis pas sûr que la France, dans l’état de décomposition où elle est, soit capable de produire autre chose que des femmelettes sur le terrain politique...

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