Interview d’Alain Soral par le magazine québécois
Le Harfang.
Dont, petits extraits choisis ...
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Fidèles à notre habitude, plutôt que de ressasser ce que les
ragots et rumeurs colportent sur lui, nous avons décidé d’offrir la
parole au principal intéressé.
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Le Harfang : Tout d’abord, pourriez-vous définir en quelques mots les idéaux qui définissent la « dissidence » à laquelle vous adhérez ?
Alain Soral : Quand on a investi la toile, Dieudonné
et moi, parce que nous avions été interdits de manière officieuse mais
évidente des médias mainstream, nous avons appelé « dissidence »
l’action que nous menions sur Internet pour continuer à nous exprimer,
et nous avons appelé « la dissidence » les gens qui nous rejoignaient,
en espérant que cela forme ce que j’ai appelé une armée de Spartacus,
soit l’ensemble des gens qui refusaient globalement la domination du
système.
... Si on veut être précis, entre les années 1990 et 2010, la diversité
des médias s’est réduite par leur passage sous le contrôle total des
milieux financiers, au point de ne plus exprimer que l’idéologie de ces
milieux. Ainsi, petit à petit, le Figaro et Libération ont exprimé peu ou prou la même vision du monde et
Le Monde a cessé d’être le journal de référence. Il s’est donc
opéré une uniformisation des médias par leur soumission totale à
l’idéologie néo-libérale alignée sur les intérêts américains, les
intérêts sionistes, les intérêts de l’argent en général.Ainsi, face à cet état de fait, la dissidence s’est organisée peu à
peu autour de Dieudonné et moi, sur une ligne anti-impérialiste,
anti-financière et antisioniste.
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Quel est aujourd’hui l’état de cette « dissidence » ?
Il y a eu ce que j’appellerais un « âge d’or » de la dissidence de
2004 à 2012. Et puis, vers 2012, un éclatement de la dissidence, où l’on
s’est rendu compte que des gens étaient venus nous rejoindre plus pour
exister, par mégalomanie, que pour mener le combat anti-impérialiste.
Venus même parfois pour rivaliser avec nous dans l’espoir de prendre
notre place, avec pour seul projet la célébrité, l’argent, les femmes…
Ainsi la dissidence a éclaté à cause de la jalousie, de la rivalité et
aussi de la peur, de la lâcheté. Des gens qui étaient venus à la
dissidence parce qu’ils n’y avaient vu que des avantages : se faire
connaître, faire un peu d’argent, séduire des femmes, et ont compris que
ça comportait aussi des risques, risques de diabolisation,
d’agressions, de procès. infiltrations policières…
Il y a donc eu, à partir de 2012, un éclatement et une série de
retournements, de trahisons, ce qui fait qu’aujourd’hui, on ne peut plus
vraiment parler de dissidence au singulier. Cette période d’Internet
est finie. Il y a encore Dieudonné et moi, et d’autres, qui travaillons
sérieusement et de concert, comme aujourd’hui Vincent Lapierre, et puis
tous ces trolleurs, ces youtubeurs qui tentent d’exister par Internet en
faisant tout et n’importe quoi, mais toujours en se soumettant de façon
plus ou moins directe au sionisme. Sans parler de ceux qui demandent
carrément pardon lors de leur procès et se retournent parce qu’ils ont
peur d’être condamnés à de lourdes peines d’amendes. Nous sommes donc
totalement sortis aujourd’hui de cet « âge d’or » de la dissidence.
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Etc ...
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En conclusion, le salut de la France a besoin d’un Poutine, pas d’une
épicière sioniste, mais je ne suis pas sûr que la France, dans l’état
de décomposition où elle est, soit capable de produire autre chose que
des femmelettes sur le terrain politique...
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