@JLombre d’internautes suspectent que les casseurs puissent
être finalement protégés. C’est une possibilité dans le cas où un intérêt
(politique dans le gouvernement ou idéologique dans certains QG de police)
incite à discréditer une manif.
Mais je subodorais aussi
=> qu’il y ait parfois un "état d’esprit" général occasionnel orientant
vers un laisser faire-laisser aller, afin de se "mouiller" le moins
possible et d’éviter de se retrouver au milieu d’une bavure médiatisée et
pénalement sanctionnée.
=> qu’il y ait aussi parfois de "mauvais
chefs" (impunis ?).
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Hélas, cette vidéo démontre que la situation est encore plus
grave.
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En sus de tout ce que vous savez déjà et des tristes
possibilités que je viens d’écrire, il s’avère qu’il y a également un énorme
problème d’organisation du système français de sécurité. Une complexe
bureaucratie hiérarchique semble rendre difficile voire impossible le bon
fonctionnement du travail policier lors des manifs.
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Ce qui vous est
raconté par ce policier de la BAC est suffisamment kafkaïen et effrayant pour
qu’une urgente réforme soit lancée. Ce qui expliquerait la présence de
Benalla sur place, chargé de rendre compte ensuite directement à sa hiérarchie
et à Macron.
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Devait-il intervenir lui-même ? Les juges trancheront probablement par la
négative, même si la loi contient des textes contradictoires (voir mon
argumentaire plus haut).
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Faut-il modifier l’organisation
de la police pour le rendre efficace ? OUI, trois fois OUI. Car ce
système aberrant et inefficace ne peut plus durer. L’enquête présidentielle lancée
par Benalla sur le terrain doit donc être poursuivie de façon plus transparente
et mieux organisée. Et surtout avec une participation plus large : avec des députés et sénateurs, avec l’IGPN et
d’autres structures policières ayant autorité pour suggérer elles aussi des
réformes.
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Et ce service « d’observateurs »
systématisé, « élargi », juridiquement mieux encadré, devra-t-il demeurer systématiquement et
honteusement passif si un drame grave est organisée par des casseurs ?
Surement pas. Tout observateur sur place
devra faire son devoir de citoyen, sous l’autorité de leurs référents
spécialistes et spécifiquement formés à l’encadrement de « non policiers ».
Les législateurs vont devoir enfin combler le vide juridique sur les actes
possibles des « observateurs » et leur encadrement hiérarchique
précis sous l’autorité du Ministère de l’intérieur informé à tous les échelons
(sans exception).
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Avec mes remerciement à @ubikand, dont j’ai relayé la vidéo
et un lien direct à son article.