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REMY Ronald REMY Ronald 9 août 2018 19:36

@JLombre d’internautes suspectent que les casseurs puissent être finalement protégés. C’est une possibilité dans le cas où un intérêt (politique dans le gouvernement ou idéologique dans certains QG de police) incite à discréditer une manif.
Mais je subodorais aussi
=> qu’il y ait parfois un "état d’esprit" général occasionnel orientant vers un laisser faire-laisser aller, afin de se "mouiller" le moins possible et d’éviter de se retrouver au milieu d’une bavure médiatisée et pénalement sanctionnée.

=> qu’il y ait aussi parfois de "mauvais chefs" (impunis ?).

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Hélas, cette vidéo démontre que la situation est encore plus grave.

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En sus de tout ce que vous savez déjà et des tristes possibilités que je viens d’écrire, il s’avère qu’il y a également un énorme problème d’organisation du système français de sécurité. Une complexe bureaucratie hiérarchique semble rendre difficile voire impossible le bon fonctionnement du travail policier lors des manifs.

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Ce qui vous est raconté par ce policier de la BAC est suffisamment kafkaïen et effrayant pour qu’une urgente réforme soit lancée. Ce qui expliquerait la présence de Benalla sur place, chargé de rendre compte ensuite directement à sa hiérarchie et à Macron.

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Devait-il intervenir lui-même ? Les juges trancheront probablement par la négative, même si la loi contient des textes contradictoires (voir mon argumentaire plus haut).

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Faut-il modifier l’organisation de la police pour le rendre efficace ? OUI, trois fois OUI. Car ce système aberrant et inefficace ne peut plus durer. L’enquête présidentielle lancée par Benalla sur le terrain doit donc être poursuivie de façon plus transparente et mieux organisée. Et surtout avec une participation plus large : avec des députés et sénateurs, avec l’IGPN et d’autres structures policières ayant autorité pour suggérer elles aussi des réformes.

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Et ce service « d’observateurs » systématisé, « élargi », juridiquement mieux encadré, devra-t-il demeurer systématiquement et honteusement passif si un drame grave est organisée par des casseurs ?  Surement pas. Tout observateur sur place devra faire son devoir de citoyen, sous l’autorité de leurs référents spécialistes et spécifiquement formés à l’encadrement de « non policiers ». Les législateurs vont devoir enfin combler le vide juridique sur les actes possibles des « observateurs » et leur encadrement hiérarchique précis sous l’autorité du Ministère de l’intérieur informé à tous les échelons (sans exception).

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Avec mes remerciement à @ubikand, dont j’ai relayé la vidéo et un lien direct à son article.




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