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Pierre Laroche 23 août 2018 17:44

@Yaduboulo : Vous écrivez : "Qui suis-je ? On peux peut-être parvenir à répondre a cette question grâce à la science, mais quelle science ? Je pense que la psychanalyse a un rôle à jouer, pour être le révélateur d’une conscience subversive .../...".

Aucune psychanalyse n’est une science : freudisme orthodoxe, freudisme culturaliste, annafreudisme, lacanisme, post-lacanisme, kleinisme, reichisme, jungisme, adlérisme, eriksonisme, ferenczisme, winnicotisme, abrahamisme, rankisme, etc. ! On observe dans la psychanalyse (les psychanalyses) les mêmes phénomènes que ceux se produisant dans les sectes. Lorsqu’un disciple n’est plus en accord avec le gourou, il crée sa propre secte faute de pouvoir réfuter les croyances du maître. C’est ainsi qu’on note dans la psychanalyse tous ces mouvements sectaires (non exhaustifs) pseudo-scientifiques. Voir également cette carte, plus précise concernant toutes les variantes impossibles parmi les écoles freudiennes :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coles_de_psychanalyse#/media/File:Psychanalyse_histoire_assos.svg

Vous avez autant de chance de découvrir qui vous êtes dans la psychanalyse que dans n’importe quelle autre religion ou même l’astrologie. Tout ce qu’elles proposent n’est que : interprétations. Mais la psychanalyse est évidemment libre de faire concurrence à l’église si elle le souhaite.

La question centrale est : Comment la psychanalyse peut-elle justifier la place qu’elle occupe dans le domaine de la santé et celui de l’expertise judiciaire ? Cette question est importante car 70% des psychiatres (et donc des experts judiciaires) sont d’orientation psychanalytique ! Ce taux est probablement plus proche de 100% pour les pédopsychiatres. Cette question est d’autant plus importante qu’il existe de nombreuses contradictions entre psychologie scientifique et psychanalyse. Actuellement, la psychanalyse (même si elle connaît un déclin progressif et continu) conserve le dessus via ses opérations de lobbying auprès des différents ministères. C’est en ce sens que la psychanalyse constitue un risque majeur de santé publique.




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