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Pierre Laroche 24 août 2018 15:43

@Yaduboulo : Le fait que la psychanalyse soit sur-représentée dans le domaine de l’expertise judiciaire n’a rien à voir avec ce que vous annoncez (voir le scandale d’Outreau en France, l’affaire Patrick Derochette en Belgique, les erreurs judiciaires de la justice familiale, etc.). La psychanalyse n’étant pas scientifique, elle n’est pas fiable. Le problème est que les magistrats ont besoin de tout comprendre... et la psychanalyse prétend indéfiniment être capable de tout expliquer. Il s’agit en réalité d’interprétations subjectives fondées sur des dogmes obsolètes, avec des outils datant du siècle dernier à l’image de la société de l’époque de Freud. Comment un magistrat (qui est une personne de loi et non pas un expert psy) pourrait-il aller à l’opposé de l’avis d’un expert psychiatre ou pédopsychiatre ? Certains le font, mais ils sont rares.

En matière de parentalité, par exemple, la psychanalyse explique que le père d’un enfant n’est qu’une fonction atomisable et remplaçable à l’opposé de la mère. Elle invoque une hiérarchie dans les rôles parentaux... Il s’ensuit dans les décisions de la justice familiale une préférence des magistrats pour une résidence principale des enfants chez la mère et un droit de visite de quelques jours par mois chez le père. La conséquence est que 20% des enfants du divorce ne voient plus du tout leur père et qu’environ 1000 pères de famille se suicident annuellement pour avoir perdu tout leurs liens avec leurs enfants. Il en résulte aussi de moins bons résultats scolaires pour ces enfants que ceux en résidence alternée et la paupérisation de ces familles monoparentales.




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