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Pierre Laroche 27 août 2018 05:09

@Et Hop ! : Freud avait surtout des patients riches, très riches. Il le disait lui-même. Il ne travaillait que pour le dollar.

En 1887, Freud commença à traiter Frau Anna von Lieben, baronne de naissance et épouse d’un célèbre banquier, qui était l’une des femmes les plus riches de Vienne. À peu près à la même époque, semble-t-il, il se mit à soigner Frau Elise Gomperz, qui avait épousé un oncle d’Anna von Lieben et était ainsi devenue membre d’une des familles les plus influentes de Vienne et de la Moravie voisine. Peu de temps après, Freud commença le traitement de Frau Fanny Moser, la veuve d’un industriel d’origine russe et suisse, réputée pour être l’une des femmes les plus riches d’Europe centrale. Ainsi, à peine deux ou trois ans après avoir ouvert son cabinet médical, Freud était en fait devenu le psychothérapeute de certaines des femmes les plus riches du monde, grâce au prestige lié à son association avec Charcot, aux recommandations de ses aînés Josef Breuer et Rudolf Chrobak, mais aussi de Hermann Nothnagel, Richard von Krafft-Ebing et Moriz Benedikt.

Extrait de : Freud, lucre et abus de faiblesse de Peter J. Swales, repris dans : C. Meyer, M. Boch-Jacobsen, J. Cottraux, D. Pleux et J. Van Rillaer (Eds) Le livre noir de la psychanalyse Paris : éd. Les Arènes, 2005, p. 127-144

"généralisation universelle de cas individuels" : On appelle cela le modèle dynamique, par opposition au modèle diagnostique qui veut qu’on revienne vers l’individu à partir de l’observation d’une population donnée.




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