@PumTchak
La gestion des Offices de Commercialisation (Marketing Boards), gérant eux-mêmes les réseaux de stockage, a été confiée à des fonctionnaires ne connaissant quasiment rien aux mécanismes des marchés céréaliers. En conséquence, les politiques commerciales de ces organismes furent calamiteuses au-delà de tout sens commun.
Par exemple :
- achat à prix fixe durant la campagne de commercialisation. Si la récolte est déficitaire, le marché est au-dessus du prix de l’office de commercialisation dont les stockages restent vides : pas de bénéfice possible. Si la récolte est suffisante ou excédentaire, le marché est au-dessous du prix de l’office dont les stockages sont submergés : avec un prix de revient par trop supérieur au marché, impossible de revendre cette marchandise avec bénéfice.
- achat avant la nouvelle récolte ce qui accroît la pénurie ou/et vente au moment de la nouvelle récolte ce qui effondre les cours...
- Rotation du stock sur plusieurs années (au lieu d’une rotation annuelle) ce qui interdit de recouvrer les frais de stockage.
- Et cætera, et cætera...