Une explication pas très "sexy" des effets du chanvre sur le cerveau avec quelques précisions à apporter. L’efficacité du THC tient au fait qu’il existe des récepteurs spécifiques à celui-ci, les anandamides. Par ailleurs notre organisme fabrique ses propres cannabinoïdes, ce sont les andocannabinoïdes. Ce qui laisse à penser que nous entretenons avec cette plante, une relation… privilégiée. Idem en ce qui concerne les propriétés diététiques de sa graine, le chènevis, dont les protéines sont directement assimilables par notre organisme.

Concernant les effets sur le comportement, la description de l’ivresse où l’on voit un cannabinophile tituber se rapproche d’avantage de celle de l’alcool que du chanvre. La perte de capacité d’un fumeur se trouve compensée par la conscience qu’il a de son état, contrairement à l’alcool qui développe ce sentiment de sur-moi. Nous sommes donc en droit de nous demander, en matière de sécurité routière, combien d’accidents ont ainsi été évité par l’usage de cette drogue.

Enfin pour terminer, l’impact sur la mémoire à court et long terme s’estompe avec le sevrage. Il est donc du à la prise elle-même et ne semble pas perdurer par la suite. C’est ce qui ressort d’une très récente étude scientifique démentant ainsi les informations anxiogène diffusées le plus souvent par les partisans de la prohibition.