@Hijack ...
Sa page Wikipédia est assez affligeante...
En 1974, paraît un essai, Les Moins de seize ans,
dans lequel Gabriel Matzneff expose son goût pour les « jeunes
personnes », soit les mineurs des deux sexes. Dans cet ouvrage, Matzneff
use du terme « enfant » pour désigner indifféremment les enfants et les jeunes adolescents, sans évoquer la notion de puberté. Il écrit :
« Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême
jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me
semble être — bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette
formule — le véritable troisième sexe. Seize ans n’est toutefois
pas un chiffre fatidique pour les femmes qui restent souvent désirables
au-delà de cet âge. […] En revanche, je ne m’imagine pas ayant une
relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa
dix-septième année. […] Appelez-moi bisexuel ou, comme disaient les
Anciens, ambidextre, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais franchement je
ne crois pas l’être. À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un
sexe particulier, unique. »
Gabriel Matzneff revendique pour lui-même la qualification de « pédéraste », soit un « amant des enfants ». Il dénonce par ailleurs le fait que le « charme érotique du jeune garçon » soit nié par la société occidentale moderne « qui rejette le pédéraste dans le non-être, royaume des ombres »10. Il ajoute plus loin : « les deux êtres les plus sensuels que j’aie connus de ma vie sont un garçon de douze ans et une fille de quinze »11.
Droite des valeurs qu’il disait...