Y-a-t-il une Vie après la mort ?
À vous de voir d’après ce point de vue scientifique (résumé).
Entre les corps bruts et les corps organisés il existe
une différence qui réside dans la manière d’être des éléments, dans leur état
physique.
L’état qui engendre cette différence et produit toutes
les facultés qui distinguent les corps organisés des corps bruts dure et se
renouvelle tant que le corps vit : aussitôt que cet état disparaît le corps
meurt.
Cet état particulier est la manifestation des
propriétés fondamentales de l’atome, c’est l’état « naissant » ou « radiant »,
c’est-à-dire le courant électrique, état que possède la matière au sortir d’une
combinaison, mais qu’elle perd, soit en rentrant dans une autre combinaison,
soit en se trouvant arrêtée dans son mouvement de propagation par un corps
placé devant elle.
Un peu plus tôt (dans le blog), il a été posé en
principe que le courant électrique est une radiation d’oxygène, que le
rayonnement d’un foyer terrestre de combustion est une radiation d’oxygène (si
l’élément comburant de ce foyer a été ce métalloïde), que le rayon solaire est
une radiation d’oxygène.
Si le courant électrique peut être porté au loin, en
d’autres termes si l’état « naissant » peut être maintenu longtemps c’est parce
que la radiation d’oxygène née de la décomposition des oxydes métalliques d’une
pile, ou de tout autre réaction dans laquelle l’oxygène a été mis en liberté,
est restée isolée par un fil conducteur. Mais cet état ne dure pas toujours ;
là où le courant est arrêté il y a production de chaleur, action chimique,
c’est-à-dire oxydation, ou phénomène lumineux.
La première condition à réaliser pour faire passer la
matière inorganique à l’état organisé c’est de la prendre à l’état « naissant »
car la vie est la conservation de cet état actif de l’oxygène au sein d’un
plasma qui est incessamment modifié par une incessante oxydation. Vouloir
produire la vie en dehors de ces conditions c’est méconnaître, pour commencer,
le principe fondamental du phénomène, sa cause première.
C’est en vain que nous prendrions de l’oxygène, de
l’hydrogène, du carbone et de l’azote pour les réunir dans des proportions
quelconques, si nous ne donnons pas à l’oxygène, qui est le principe même de la
vie à « l’état naissant », c’est-à-dire si nous ne le prenons pas à l’état
atomique avec toutes les propriétés actives qu’il possède alors, nous
n’arriverons jamais à produire ce que la Nature ne produit que dans ce cas.
Le courant nerveux, qui résume toute la puissance
vitale de l’individu, qui est l’essence même de la vie, a pour agent, un
courant d’atomes d’oxygène incessamment renouvelé. Comme dans le courant
électrique il reste à l’état naissant et se propage par le « cylindre axe »
autour duquel les atomes restent libres parce qu’ils sont isolés de l’organisme
par la « myéline » avec laquelle ils ne peuvent pas se combiner ; s’ils se
combinaient ils perdraient leur activité et la circulation nerveuse
s’arrêterait. C’est à l’extrémité des nerfs seulement que le courant s’arrête
et, alors, on voit apparaître, comme dans les phénomènes électriques qui se produisent
en dehors de l’organisme, des actions thermiques, mécaniques et chimiques. Si
le courant d’atomes radiants d’oxygène n’est pas incessamment renouvelé la vie
s’arrête.
Ajoutons
à cela l’extrait de l’ouvrage « De l’état
social de l’homme » dans lequel Fabre d’Olivet nous dit :
« Dans la secte des pasteurs phéniciens, on enseigne que, dès l’origine des
choses, il existait deux êtres, l’amour (Hébé) et le chaos (Caïn). L’amour
principe féminin spirituel, le chaos principe masculin matériel. »
Cette cosmogonie se rapprochait de celle des anciens Celtes et fut générale.
Fabre
d’Olivet ajoute : « Le mot liebe (amour) a la même racine que le mot
phénicien hébeh et il est également du genre féminin. »
Cette analogie est remarquable.
« Le mot chaos, opposé à celui de Hébé, développe l’idée de tout ce qui sert
de base aux choses, comme le marc, l’excrément, le caput mortuum. C’est, en
général, tout ce qui demeure d’un être après que l’esprit en est sorti. »
La Vie