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Étirév 14 octobre 2018 16:43

Supposer un commencement et une fin à l’Univers, c’est supposer un commencement et une fin à la matière, un commencement et une fin à la force (la matière en mouvement), ce qui serait absurde.
Ce qui commence, ce sont les astres, puisqu’ils naissent et meurent ; mais l’Univers, au sein duquel ils évoluent est éternel.
Pour comprendre ceci, il faut d’abord rappeler que toutes les religions de l’antiquité commencent leur cosmogonie par l’histoire du chaos, état qui précède, dans l’Univers, toute organisation de la matière. Manou dit : « Ce monde était dissout dans le non-être, imperceptible, sans propriété distinctes, ne pouvant tomber sous les sens, ni être imaginé par la pensée. C’était le sommeil de la Nature.  »
Cette conception du chaos primitif se rapporte à l’état nébulaire de notre planète. Les cosmogonies anciennes ne voulaient, évidemment, désigner par le mot « chaos », que l’état antérieur à l’organisation de la matière planétaire, l’état primitif des matériaux terrestres, soit lorsqu’ils se trouvaient dissociés comme ceux d’une nébuleuse, soit lorsqu’ils commençaient déjà à se réunir en une masse solide formant ainsi un noyau inorganique encore impropre à la vie.
Si nous appliquions le mot « chaos » à la matière cosmique universelle, nous tomberions dans une erreur de principe, nous supposerions que l’Univers a eu un commencement, ce qui impliquerait une fin, car ce qui a commencé doit finir.
Suite...




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