Le leader de LFI était dans son droit de réagir promptement et fermement sur
l’affaire des perquisitions d’office, toutes ordonnées par le parquet et
non par un magistrat du siège sur de prétendues infractions aux textes
légaux et réglementaires relatifs au financement de la campagne
électorale des présidentielles 2017. On ne procède pas pour de tels
délits de financement de campagnes électorales, par des perquisitions
parquet d’office.Conformément au corpus juridique et jurisprudentiel
relatif à l’action pénale, le recours à une telle procédure doit être
l’exception et non la règle. Elle doit être réservée à des affaires
criminelles à règlement d’urgence pour prévenir toutes retombées forts
probables sur la sécurité collective/ sociétale générale et la sûreté
collective/individuelle des biens et des personnes. N’étant pas
estampillée par la magistrature siège, la perquisition parquet relève de
ce qu’on appelle les mesures conservatoires de l’ordre pénal, donc des
mesures à caractère provisoire enclenchées pour des considérations
d’urgence de défense/sauvegarde de la paix civile au sein de la société.
Et à l’occasion de cette affaire, le
fonctionnement des médias en France n’a pas été du tout honorable, de la
part de la majorité des chaînes TV, de la presse quotidienne et de
certains magazines. Ils ont tous montré une partialité insidieuse,
assise sur un formatage moutonnier sur l’information à distiller presque
copie conforme dans le fond, par les supports médiatiques tous bords
politiques/idéologiques confondus : gauche/droite/centre gauche/centre
droit/extrême droite/people et genre.