La «
GPA initiée par Marc-olivier Fogiel et son couple » est sans doute le pire cas
de figure qui soit en ce qui concerne les conditions dans lesquelles les faits
se sont déroulés : en d’autres termes... cette GPA, c’est vraiment tout ce
qu’il ne fallait pas faire :
1 - chercher à l’étranger la protection de la loi
pour donner satisfaction à un désir de paternité dans des conditions jugées
illégales dans son propre pays ;
2 - rentrer avec "le fruit" de son
délit dans ce pays, défiant ainsi la loi en toute impunité tout en donnant le
sentiment que tout est permis à ceux qui en ont les moyens et plus encore, à
ceux qui appartiennent à cette caste médiatique qui ne se refuse décidément
rien ;
3 - provoquer un sentiment d’injustice caractérisée auprès des couples
qui ne pourront évidemment pas tous accéder à cette " pratique
sociale" nouvelle de procréation et de gestation pour autrui, faute de
moyens matériels et financiers ;
4 - solliciter une GPA auprès d’une personne
totalement étrangère à son histoire personnelle, avec laquelle on n’a tissé
aucun lien dans le temps, aucune relation par le passé, dénote un mépris pour
la mère porteuse, son statut, tout en refusant de prendre en compte la nature
très particulière du service auquel on a recours ;
5 - avoir monnayé auprès de
cette personne une gestation dont on est bien incapable d’évaluer les
conséquences passées, présentes et à venir auprès de ce qui s’avère être
"une prestation de service" : conditions de la grossesse ;
environnement ; précédents ; motivations de la mère porteuse ; contraintes ; de
quelle nature est la nécessité chez la « mère porteuse » de remplir cette
fonction ?....
Alors
que les conditions suivantes devraient être réunies dans le cadre d’une GPA
qu’une loi autoriserait :
1 - pour les couples hétéro et homo ;
2 - ce couple
devra être constitué depuis plusieurs années, preuves à l’appui ;
3 - cette GPA
exclurait les célibataires ;
4 - la personne de son choix devra faire partie du
cercle relationnel du couple, là encore, depuis plusieurs années, preuves à
l’appui ;
5 - « la mère porteuse » sera autorisée à "prêter" son
corps une seule et unique fois dans toute son existence ;
6 - aucune
compensation financière susceptible de représenter un gain qui s’apparenterait
à une "plus-value" ou à un "profit" quelconque ne pourra être
envisagée ; seule une compensation calculée a minima sera accordée
.................................................
Si ces conditions sont
remplies… comme on pourra le remarquer, cette GPA s’apparentera alors davantage
à un "don" qu’à un service ; don d’une mère porteuse proche d’un
couple connu et reconnu par la donneuse... dans le cadre d’une véritable
relation établie dans le temps, et ce bien avant l’expression du désir d’avoir
recours à cette pratique d’un côté comme de l’autre.