@ged252 :"Les LFI sont contre cette manifestation
"
Dis donc petit charlatan bas du front (pléonasme), tu veux qu’on te lave la bouche au savon ?
La FI s’était opposée à l’augmentation de la fiscalité du carburant lors du vote à l’Assemblée à l’automne dernier pour une raison simple :
Dans un premier temps, le texte a été discuté en commission des
finances. Avec notamment, concernant cet article 9, cette sortie du
député LFI Eric Coquerel :
"La question du climat est pour nous d’intérêt général et le fait de
pouvoir continuer de respirer fondamental. Mais cet article est
insupportable dès lors que seuls les particuliers seraient pénalisés,
cela d’autant qu’il s’inscrit dans une politique globale dure,
puisqu’elle revient à rogner des deux côtés le pouvoir d’achat de la
plupart des Français : qu’il s’agisse des salaires ou de la dépense
publique et de l’imposition. Il serait plus supportable de taxer tous
les grands consommateurs de gazole : nos entreprises, qui sont
exonérées. D’après le Réseau action climat, les niches fiscales
concernant les énergies fossiles représentent 7 milliards d’euros par
an. Il n’est pas normal, par ailleurs, que le kérosène ne soit pas taxé.
Donc, j’y insiste, il n’est pas admissible que seuls les particuliers
paient notre dette à l’égard du climat et de l’environnement.
"
La France insoumise s’oppose donc à l’augmentation du prix du diesel pour les particuliers. Argument qu’on retrouvait déjà dans le programme de Jean-Luc Mélenchon lors de la dernière présidentielle.
La discussion se poursuit le 21 octobre 2017 à l’Assemblée nationale. Pas de changement ligne, comme en témoigne cette prise de parole de Clémentine Autain :
"Nous prenons note de cet effort d’augmentation de la fiscalité
écologique, qui rapportera des recettes nouvelles pour financer la
transition énergétique. Cependant nous nous sommes rapidement aperçus
qu’en définitive, compte tenu des secteurs exonérés, cette hausse de la
taxe pèsera quasi uniquement sur les ménages. Les exonérations et autres
niches fiscales ont un double, voire un triple effet pervers : tout
d’abord, elles représentent un manque à gagner de près de 7 milliards
d’euros pour les recettes de l’État, selon les estimations du Réseau
action climat ; ensuite elles font croître artificiellement certains
secteurs peu écologiques, au détriment d’autres secteurs, plus durables
et responsables ; enfin elles font peser l’essentiel de l’effort sur les
ménages, en particulier les plus modestes. […] Nous souhaitons donc que
cet effort soit plus justement réparti et participe davantage – aussi
bien directement qu’indirectement – à la conversion écologique des
activités humaines et économiques.
"
-----> https://www.liberation.fr/checknews/2018/11/06/les-deputes-insoumis-avaient-ils-vote-contre-l-augmentation-du-prix-du-diesel_1689959?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2PPYM6Vu5naiTfNctOTE-U94OnjeMb9Mm-C0t7zQDNb4EwOmlt5Adx8EY#Echobox=1541486412