Médias, classe politique et syndicats… les Gilets Jaunes ont créé
un précédent : ils ont révélé au grand jour, qu’il n’était plus nécessaire
d’attendre quoi que ce soit de tous ces acteurs, même si, à
propos d’une de leurs revendications - "référendum d’initiative
populaire et citoyen" - ce mouvement semble bien naïf.
Etienne Chouard qui réfléchit depuis des années sur la démocratie - il défend le tirage au sort et le référendum d’initiative populaire - obsédé par les lieux de "non pouvoir" a, pour son malheur, 50 ans de retard dans ses préconisations car il semble refuser de comprendre que le "pouvoir" n’est plus à l’Assemblée, à Matignon, à L’Elysée, au Sénat.
Mais alors, n’aurait-il alors jamais entendu parlé du mondialisme ou de la mondialisation sous la contrainte
de laquelle tous les gouvernements européens sont placés ?
Car enfin, qui peut bien avoir besoin d’espérer que ceux qui ont
pensé "cette mondialisation et ce mondialisme" que ces derniers
n’ont qu’un désir : satisfaire nos désirs : plus de
salaire, plus de qualité de vie, plus d’air pur, plus d’argent pour la santé,
plus de justice et plus de fraternité !
Qui donc a pu oublier que toutes les politiques menées depuis
trente ans ne recueillent l’adhésion d’aucune majorité ? La seule majorité
constatée est la suivante : abstention record, vote RN (FN) et extrême
gauche - majorité divisée à jamais. majorité stérile, le tout savamment orchestré et entretenue par tous les gouvernements. Et pour cause : il n’est question que de baisses des salaires, des retraites, du financement de tous les services publics, de notre protection sociale et de notre liberté d’expression.
Aussi, que l’on cesse de se raconter des histoires : il n’y a qu’un
modèle pour ceux qui refusent la soumission : les « Gilets
jaunes » et bien évidemment « Notre dame des Landes » ; du
local (fermeture école, hôpitaux, entreprises, alerte environnementale) au
national… car il semblerait que la rue soit le nouveau et le dernier lieu
de l’expression démocratique et de la manifestation de cette expression dans le
cadre des revendications de demain.