Transcription :

 Xavier Raufer : "C’est un peu étrange toute cette affaire là ; les gendarmes vont l’arrêter le matin chez lui. Pourquoi des gendarmes ? parce que l’infraction commise était en zone gendarmerie. Donc ok, normal. Avec les gendarmes qui vont l’arrêter le matin, il y a deux policiers de la DGSI. Je ne comprends pas pourquoi après ça le secrétaire d’Etat vient dire "on n’est pas sûr que ça soit un islamiste". Enfin, la DGSI ne se déplace pas pour les voleurs de poules !
 Donc premier point d’étonnement.
 Deuxièmement : une fois qu’on le rate, qu’on perquisitionne chez lui, il est entre 6 heures et 7 heures du matin, on trouve des éléments incriminants, une grenade, une arme de poing etc.
Immédiatement les gendarmes font leur boulot, y a une fiche d’individus dangereux évadés, la fiche en question elle se trouve sur tous les ordinateurs de toute la police et de toute la gendarmerie. Heu, je sais qu’elle disparait, ... retour quelques heures après, à 19 heures 30, le Pont du corbeau qui est un des deux grands ponts d’accès au cente de la ville de Strasbourg, y a une vidéo-surveillance sur ce pont. Chekatt traverse ce pont, et là, à l’entrée de la rue qui est en face de lui, y a un barrage, composé de policiers qui vérifient les identités. A coté d’eux il y a une camionnette dans laquelle y a un ordinateur sur l’écran duquel se trouve le portrait de l’individu en question, avec la mention "Danger". Comment arrive-t-il à entrer à l’intérieur de la ville ?"
Voix  : "Comment avez vous eu toutes ces informations ?"
XR : "Mais par les policiers et les gendarmes de Strasbourg. "
Voix   : "ça y est ? C’est sorti ?"
Voix : "non c’est pas sorti. ce sont des informations que nous allons effectivement blabla "voix couverte par brouhaha) refaire "
Voix  : "Mais c’est très glaçant tout ça."