Oui, c’est intéressant, notamment la mise en parallèle entre la vie personnelle de Xi Jinping et le développement de la puissance chinoise.

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C’est difficile d’ailleurs de se départir de l’envoûtement que l’on subit avec ce reportage. Ils sont comme les fourmis, c’est en développant la société qu’ils développent leur vie, le contraire du modèle occidental fondé sur la liberté de chacun. Et leur système de valeurs produit des résultats, alors que le nôtre a des ratés, depuis plusieurs décennies.

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Ce n’est pas neuf, la Chine a accepté de devenir l’atelier du monde en 1970, puisque l’Occident a prétendu se débarrasser du secteur industriel en se concentrant sur le tertiaire "à haute valeur ajoutée" (yeah !). Un cerveau chinois n’est pas plus idiot qu’un cerveau français, contrairement à ce qu’on faisait croire à l’époque. Maintenant c’est un peu tard pour découvrir qu’il y en a 1,2 milliard d’un côté et 67 millions du nôtre. On ne peut pas non plus leur reprocher d’avoir repris les règles de la compétition qui leur a été imposée pour la puissance dominante de la planète. Le monde multilatéral, et non pas unipolaire, il aurait fallu le proposer avant.

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La mauvaise nouvelle, c’est bien le crédit social, ce système de contrôle quotidien de tous les actes chaque chinois. Les manifestations de Tian’anmen n’ont pas réussi à solder l’autoritarisme d’état, institué avec Mao. La puissance et l’autoritarisme, sont des mécanismes tellement semblables qu’ils finissent par fusionner. Et pour péter ça, je ne vois pas : pour se débarrasser de Xi Jinping, il faudrait quelqu’un d’encore plus dur et qui ne fasse que renforcer le mécanisme.