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PumTchak PumTchak 5 janvier 2019 10:47

Une correction a la présentation faite de cette vidéo.

Michel Fugain a félicité Marguerite et lui a rajouté une courte chanson.


Le mot gentil a une curieuse histoire.
Si le l’étymon gens, désigne la caractéristique de la race, du clan, de la famille, de la nation (réutilisé aujourd’hui avec le mot gène), son dérivé gentiles désignait, en bas latin, ceux qui ne sont pas romains. Le jus gentium était le droit minimum que l’occupant accordait à l’étranger. On retrouve les équivalences au temps des colonies avec l’usage des mots indigène et indigénat. Le gentil était en général doux, facile à soumettre.

A l’époque médiévale, on désignait indifféremment les gentils et paysans, comme les gens de souche dans leur territoire commun : le pagus qui a persisté dans sa forme insultante pendant l’exode rural du siècle dernier.

La Genèse désigne, avec le pluriel goyim, les autres nations, celles qui ne sont pas hébreux, qui étaient qualifiés par l’étymologie du peuple. En yiddish, le mot goy le sépare du non juif (celui qui n’est pas concerné par les prescriptions de la Torah). Et, de fait, il apparait bien dans les médias français le refus de la nation à son peuple.

La séparation entre la caste dirigeante et la France profonde n’est uniquement la marque d’un mépris de classe (les sans dents) mais aussi des gens (ceux qui ont le sang pourri). Après 30 ans de mise à sec de son peuple, la caste va-t-elle devoir réviser le jus gentium ?

https://www.etymonline.com/word/gentile
https://fr.wikipedia.org/wiki/Goy




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