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Étirév 15 février 2019 06:00

« A quoi sert la conscience ? »
N’est-il pas préférable, dans un premier temps, de savoir ce qu’est le principe même de la conscience ?

Malgré la séparation des sexes, le principe mâle et le principe femelle sont représentés dans tous les individus.
L’homme a en lui une partie féminine : il est un peu femme ; la femme a en elle une partie masculine, elle est un peu homme.
La conscience de l’homme, c’est la voix de cette partie féminine restée en lui, de cette sensibilité cérébrale encore un peu active.
Chez la femme, la conscience est spontanée, primesautière parce que ses impulsions cérébrales ne sont pas troublées par la vie sexuelle. Chez l’homme, elle est lente, réfléchie, parce qu’elle fait l’objet d’une lutte entre deux impulsions différentes, l’impulsion rationnelle et l’impulsion sexuelle.
Donc, la conscience de l’homme c’est la voix de la partie féminine qui est en lui ; elle parle comme parlerait une femme.
Quand il veut obéir aux impulsions sexuelles, mutilant ainsi l’élément sensitif de son cerveau, la voix féminine le lui reproche, sa conscience crie, s’agite, le tourmente. Quand il commet un acte injuste, quand il torture la femme ou l’enfant, cette voix intérieure crie encore. Il cherche bien à la faire taire, quand son tourment devient trop violent, il s’étourdit, mais tous les moyens qu’il emploie sont impuissants, la voix est toujours là, sourde mais tenace. Il en souffre et, alors, impute à la femme, qui en est la personnification vivante, tous ses maux intimes.
La femme est la conscience manifestée de l’homme.
Comme elle, elle impose à l’homme des devoirs qui sont, la plupart, en opposition directe avec ses secrets désirs.
Mais si la femme est souvent obligée de se taire, la conscience, elle, parle avec une telle autorité, que l’homme est bien forcé de s’apercevoir qu’elle est là, qui veille sur lui. Et, alors, prenant ses reproches pour ceux de la femme, (même quand elle ne les formule pas) c’est à elle qu’il répond, à elle qu’il s’en prend de son tourment intérieur.
La femme pardonne souvent, la conscience jamais. Un poète a dit : « Jamais au criminel, son crime ne pardonne ! »
« Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent »




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