Fabuleux... Le dernier élément de langage concernant "l’affaire" : il ne doit pas y a voir de "...mais" devant la résurgence de l’antisémitisme.
BFM, les ministres, tout le monde : pas de "...mais" !
Exemple : "Finkielkraut a été insulté mais il a gardé ses yeux, il a gardé ses mains."
Cette phrase, qui désigne à la fois une vérité et une réalité, est dorénavant scandaleuse et ne peut émaner que d’un ennemi du Bien ! D’un salaud ! L’affaire Finkielkraut est plus grave que celle des autres Français ayant perdu un oeil, une main ou ayant été temporairement défigurés parce qu’ils étaient manifestants !
C’est acté : nous sommes des palestiniens dans notre propre pays. Il y a en France des citoyens au dessus de TOUS LES AUTRES ! Des intouchables ! Et puis nous, à l’égard desquels la violence physique n’appelle pas d’indignation de la part des élites ou de nouvelle loi.
Tenons-nous-le pour dit. Et prosternons-nous devant les membres du Parti.