@maQiavel
Je crois que
le gouvernement actuel n’a besoin de personne pour œuvrer de cette manière, il
est assez vil pour ça.
Je pense
également que les GJ doivent s’organiser.
Dans un
souci de cohérence, il faudrait qu’ils s’appuient sur un concept de démocratie plus
directe pour élire leurs représentants. On peut imaginer par exemple que, pour
chaque département un porte-parole soit élu, ce qui ferait une centaine d’élus grosso-modo.
De ces représentants, un seul serait tiré au sort pour représenter une région et
former ainsi une entité nationale composée de 18 personnes, ce qui est déjà
conséquent.
Est-il
possible de « gouverner » avec tant d’entités ? Je n’en sais
rien, ça fait partie des enjeux. Faut-il accentuer ce système pyramidal avec
une nouvelle élection pour n’arriver qu’à une seule personne ? Personnellement,
je ne le pense pas, une entité de 18 personnes me semble compliqué, mais
faisable, certains groupes GJ l’ont déjà démontré. Et puis une seule personne à
la tête d’une communauté n’est plus la solution.
C’est une
base dans laquelle il faudrait intégrer une notion de roulement : un
représentant doit avoir un mandat limité dans le temps et être remplacé en tirant
à nouveau au sort dans les représentants départementaux précédemment élus, jusqu’à
épuisement. Ensuite on repart à de nouvelles élections.
Bien sûr, il
faut intégrer à ce système le principe d’un RIC.
La raison
pour laquelle je pense qu’il ne faut pas se précipiter, c’est l’échec : il
serait bien plus destructeur qu’une longue attente. L’enjeu est de taille.
Mais ce qui
me révolte, c’est de voir toutes ces élites se manifester pour quelques mots à
la con, alors que quand leurs frères se faisaient tailler en pièces on ne les
entendait pas ; ce sont des lâches opportunistes de surcroît.
Michel
Onfray : « Si les gilets-jaunes
ne s’organisent pas urgemment, s’ils ne font pas le nécessaire pour se
démarquer et se dissocier clairement de cette pathologie sociale, politique et
intellectuelle qu’est l’antisémitisme, s’ils ne surmontent pas leurs petites
divergences afin d’éviter par la fédération de leurs forces girondines que de
plus forts, de plus rusés, de plus malins qu’eux emportent la mise de leur
mouvement, alors ils vont mourir, mangés tout cru par l’islamo-gauchisme,
quelle qu’en soit la forme : les partis ou les syndicats dits de gauche dans une
version light, c’est celle du "Soumission" de Houellebecq, ou bien
les organisations salafistes dans la version hard, c’est celle de "Guérilla",
le roman de Laurent Obertone. Le moment est historique : il a le choix entre
s’organiser ou se faire absorber par les prédateurs aux aguets. »
On créé l’urgence
voulu par le gouvernement…