@Belenos
« Il
est évident que l’humour peut être un outil de dénigrement
social, que la situation décrite relèverait du mépris social et enfin qu’il est
compréhensible — cela ne
concernant pas seulement l’exemple décrit — que
toutes sortes de gens puissent se sentir péniblement affectés par certaines
formes de moqueries les concernant, surtout si elles sont massives et
récurrentes ».
------> Nous sommes bien d’accord.
« Mais dans la pratique,c’est une ou deux phrases sorties
d’un sketch d’une heure qui sont montées en épingle ».
------> Là aussi nous sommes d’accord et c’est
un problème qui nous renvoie à ce mécanisme pervers qui permet à des
associations de parler au nom des offensés, de lancer des procédures
judiciaires en se portant partie civile et de toucher du pognon quand elles
gagent un procès. Tout est fait pour inciter ces associations privées (qui sont
d’ailleurs souvent subventionnées) à monter des histoires en épingle. Et ce phénomène-là
créer une exaspération générale qui peut rejaillir sur le simple fait de s’offenser
et ça donne une situation cocasse puisqu’on retrouve alors des gens qui s’offensent
du fait que des gens se sentent offensés et à la légitimation à géométrie
variable d’offuscation.
Mes
questions avaient pour but de faire la part des choses entre le fait d’être
offensé par des propos ou par des blagues (dont on peut discuter de la légitimité
selon les circonstances ) et l’instrumentalisation voire l’invention de ces offenses
par des associations. Parce que j’ai l’impression que les deux sont constamment
mélangés et que finalement toute personne offensée se retrouve coupable de totalitarisme
« politiquement correct » au même titre que les associations …