@guepe
« Après , je crois qu’il a été condamné il y a
longtemps , il a pu demander l’effacement de son casier judiciaire. Ça me
rappelle tout le débat pour cet ex djihadistes qui avait suivi une formation
d’infirmier ».
------>
Pour être clair, je ne suis pas pour qu’une personne condamnée par la justice
ne puisse plus exercer de métier, bien au contraire, c’est important pour la
sécurité publique que de tels individus soient « réinséré » (terme
horrible mais je ne vois pas quel autre employer ). Sinon, ça voudrait dire qu’il
faut les garder en prison jusqu’à leur mort et le fait est que tous les crimes
ne correspondent pas à ce genre de peine. Donc le fait qu’un ex-jihadiste suive une
formation d’infirmier ne me gêne pas, bien au contraire.
Dans le cas
de Juppé, on est dans une configuration totalement différente. Le conseil
constitutionnel est au cœur de nos institutions, sa composition est un enjeux
politique fondamental puisque la constitution est au fondement même de nos
institutions. Dans ma conception républicaniste, le principal critère de
sélection dans un tel organe devrait être la vertu. Un homme qui a été condamné
pour corruption ne devrait pas pouvoir siéger dans une institution qui devrait être
sacrée dans une république bien ordonnée.