J’ai regardé.
J’ai voulu voir comment Chouard s’en sortait. Il gère bien son temps de parole, il laisse couler quand c’est nécessaire. Et sa personnalité agit : il arrive à calmer Dassier obtus, gueulard, venu pour tirer au ball trap et non pour débattre. Il l’appelle par son prénom, lui demande de pouvoir lui parler amicalement...
Praud a été relativement honnête avec lui, eu égard à son caractère habituel. La surprise est venue de Gaspard Gantz, qui s’est montré d’emblée disponible à débattre des idées de Chouard.
Le fait que Chouard ait été placé entre deux femmes qui lui étaient favorables a joué sur l’humanité qu’il peut y avoir à discuter démocratie. La playmobilette LREM a été inexistante : le niveau était trop haut pour son catéchisme macronien.
J’ai réussi à regarder, jusqu’au bout, sans que me démange l’envie, avec ce truc à Praud, d’aller sur le plateau avec une Kalachnikov pour mettre fin à l’hystérie habituelle à fond le curseur. Il n’y avait pas Elisabeth Lévy !