Après cette période de révolte spontanée qui est partie un peu dans tous les sens, la convergence sera possible si elle se fonde sur un socle d’intentions essentielles, claires et concrètes. Il est important d’évacuer les détails provoquant les chamailleries, d’être compris pas tous et pour cela de proposer une transformation institutionnelle de bon sens sans partir en fusée vers des utopies abstraites. La proportion des deux tiers de la population peut et doit être atteint de cette manière. 

C’est la démocratie donc une réelle souveraineté citoyenne qu’il faut incarner à travers des institutions rénovées interdisant les abus de la représentation et réinscrivant la participation politique dans les pratiques normales et courantes des Français. On ne peut plus se contenter d’élire un chef tous les 5 ans. Ou bien il ne faut pas se plaindre. Dans tous les cas, il faut cesser de réclamer des miettes à des maîtres illégitimes et autoproclamés qui se sont accaparé un pouvoir qui ne leur appartient pas.

Si la convergence ne se fait pas, le mouvement des GJ ne pourra pas se définir lui-même et alors c’est la triple alliance du pouvoir financier (les ultra-riches), du gouvernement (mis en place et contrôlé par les ultra-riches) et des médias (possédés par les ultra-riches) qui donnera la définition du mouvement des GJ.