Curieux choix que ce tableau satanique d’un Sabbat des Sorcières de Goya. Ce peintre majeur dans l’art espagnol est resté profondément perturbé par les atrocités commises par les troupes napoléoniennes dans sa volonté de conquérir l’Espagne, à l’image de Macron dans sa volonté de mâter coute que coute, la révolution des Gilets Jaunes.

Lámpara descomunal
Cuyo reflejo civil
Me va á moco de candil
Chupando el óleo vital

Lampe démesurée
Dont le reflet civil
Me va à la perfection
Pour aspirer l’huile vitale.

Ce bouc des Landes (Aker— Larre = el Aquelarre ) reçoit en offrande les bébés de ces sorcières, pour en aspirer les graisses vitales, et rejeter les petits cadavres.

Goya, nous a laissé quand même des scènes bucoliques et des Maya, autrement agréables pour un emblème de cabinet d’avocat.

Pourtant, ce choix de Juan Branco, tiré de sa légitime culture espagnole, et de sa fascination pour l’horreur humaine, il l’a fait avec "tendresse" nous précise-t-il, un peu comme attiré inéluctablement par la monstruosité de ce milieu satano pédophile dont il veut se défendre, mais qui reste son choix obscur et inavouable, son milieu de fréquentation.