@Michael Gulaputih
Dans votre commentaire vous écrivez que vous vous étonnez de la vente du livre (1)
Vous écrivez qu’ils passe beaucoup dans les médias (2).
Vous écrivez aussi qu’on en peut plus de Macron (3).
Le 2 et le 3 peuvent expliquer le 1.
Il y a un rejet de Macron, ça vient des tripes. Pour donner une assise hors tripes, plus factuelle, plus construite la lecture du livre donne une bonne base argumentaire au rejet.
C’est un peu dans le style, un type nous débecte au point d’avoir envie de lui casser la gueule. Si on a la preuve qu’il bouffe des mioches au petit déjeuner on est plus serein pour lui casser la gueule.
Un confort morale ce livre.
Avec son style de vie antérieur il devait avoir une poire pour la soif. Avec son style actuel la poire pour la soif fond et un livre qui se vend bien lui redonne une indépendance pécunière. Il ne peut plus trop prétendre à reprendre sa vie antérieure, il a franchi le Rubicon.
Pour le (2) Il y a un message des GJ, Branco comme Boulo ont le language qui passe pour ce message. Il ont le language de la classe sociale des journalistes, des décideurs, des gens dont on a l’habitude d’écouter les mots.
Il n’y a pas de hiérarchie chez les GJ, pas de représentants. Pour l’instant les mots de Boulo et Branco ont l’assentiment de la majorité des GJ.
Bien sûr que l’on va trouver quelques aigris ou jaloux sur youtube, il n’y a pas que la terre plate pour croire qu’on existe sur youtube.
La révolte est plus facile quand on a rien à perdre, pas de Rubicon à passer.
Pour Boulo et Branco, il y a dû avoir un gros sentiment d’incertitude contrebalancé par le coté odieux de la conduite des dominants.
On est des moutons, la dernière guerre, les résistants ne représentaient que 0,3% de la population. On peut donc trouver des résistants dans la classe aisée.
Boulo, Branco et les GJ ont trop fait peur aux dominants, avant cette peur donnait des massacres, des condamnations à la relégation. Très violente la réaction après la peur. Boulo et Branco n’ont pas intérêt à perdre.
Ce n’est pas faire mumuse comme Coln Bendit, il ne faisait pas peur lui.