Les hystéro-féministes
sont les pires ennemis de la Femme.
La Femme synthétise
la nature vierge, le sanctuaire et la compagnie spirituelle, elle est ce qu’il
y a pour l’Homme de plus aimable et sous un certain rapport la projection de
l’Intériorité miséricordieuse dans l’extériorité aride ; elle assume, sous le
rapport envisagé, une fonction sacramentelle ou quasiment divine.
La clef du
mystère de la salvation par la Femme, ou par la féminité si l’on préfère, est
dans la nature même de Mâyâ : si la Mâyâ peut attirer vers le dehors, elle peut
attirer également vers le dedans. Ève est la Vie, et c’est la Mâyâ manifestante
; Marie est la Grâce, et c’est la Mâyâ réintégrante. Ève personnifie le
démiurge, sous son aspect de Féminité ; Marie est la personnification de la
Shekhinah, de la Présence à la fois virginale et maternelle.
Les hystéro-féministes
n’entendent rien à la féminité.