Pas très malin, Chouard. Je ne doute évidemment pas de sa
sincérité et de sa bonne volonté, mais Denis Robert Robert a raison de lui dire
que c’est une personnalité publique, responsable de ses propos et de ce qu’ils
déclenchent. Il ne peut pas simplement la jouer libre penseur, citoyen qui
réfléchit et a le droit de se tromper. C’est une tempête de merde en vue avec
beaucoup de dégâts possibles.
L’usine à troll macronienne est extrêmement féroce sur les
réseaux sociaux : c’est open bar, ils peuvent insulter comme ça les chante,
tenir des propos les plus effrayants, et monter des effets meutes sur les comptes
qu’ils veulent pourrir. Même des promoteurs de longue date de la macronie,
comme un Samuel Laurent, le créateur du Decodex, se fait détruire, c’est dire
jusqu’où ça va…
Ils sont les équivalents électroniques
des flics qui tapent contre les GJ. Sans compter que l’exécutif est en train de
reprendre la main après les élections
européennes et a compris la leçon : elle s’apprête à bâillonner tout
opposant de toutes les manières. Chouard a des points rouges sur sa tête et
risque au minimum la condamnation sociale avec empêchement d’accès aux réseaux
sociaux (des comptes GJ ou soignants en colère sont en train de fermer les uns
après les autres, youtube démonétise les vidéastes qui ne conviennent pas et ça
va arriver en France, etc…). Pour ceux qui ont raté l’info, ceux qui ont contribué à la cagnotte Dettinger sont convoqué par la police.
C’est le grand coït collectif pour les antifas : ce sont
eux qui ont fabriqué l’étiquette rouge/brun, et le mot confusionnisme, et inventé l’interdiction des conférences par
les menaces et l’intimidation.
Ce n’est pas sympa pour Didier Maïsto qui s’expose, prend
des risques et engage Sud Radio depuis sa déclaration d’amour pour les GJ.
Etc…
Je comprends ses propos, le droit et même la nécessité de
discuter avec ceux qui n’ont pas les mêmes opinions, sa volonté de démontrer
que les gens ne réfléchissent plus mais se laissent conditionner par la police
de la pensée. Mais il est aussi dans un combat qui fait rage en France et le
minimum est de ne pas desservir les siens.