A 7mn40s, l’argument d’Élisabeth Lévy est de dire qu’Etienne Chouard ne
doute pas de l’existence d’événements historiques auxquels il n’a pas assisté :
débarquement, assassinat de Marat (puis aussi la décapitation de Louis XVI à
14mn20s).
La différence essentielle est que les événements qu’elle mentionne ne font
aucun doute pour personne, alors que celle des chambres à gaz a fait l’objet de
contestations, par exemple pour des raisons chimiques, qui ont semé le doute.
A 14mn35s, Élisabeth Lévy prétend que l’utilisation des chambres à gaz par
les nazis « est le seul événement historique qui leur paraissait
susceptible ou nécessaire d’être interrogé », « leur » étant « Soral,
le gouvernement iranien ou Faurisson ».
C’est faux, car ils peuvent aussi avancer des doutes (« doute » qu’elle
invoque à 14mn18s) quant à la théorie
dominante sur les attentats du 11 Septembre, ou la mort accidentelle de Coluche.
A 8mn, elle invoque « le monde commun », celui qui
lui fait exclure la personne qui ne croit pas à l’utilisation des chambres à
gaz. Je dirais que le monde commun devrait être celui du monde 3 de Karl Popper,
celui de l’argumentation, et non pas celui du dogme, du tabou, du blasphème et
de l’ostracisme (c’est dans ce sens qu’argumente Chouard à 33mn).