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Joe Chip Joe Chip 17 juillet 2019 12:00

Le côté amusant, c’est que les médias ont présenté le choix de Von Der Leyen comme une grande victoire tactique pour Macron alors même qu’il a dû s’abstenir de soutenir le candidat français par défaut qui faisait pourtant davantage consensus au sein du PPE que cette Allemande peu appréciée au sein de son propre camp et dans son pays !

On expliquait au lendemain de sa nomination que les manoeuvres gagnantes et subtiles du chef de l’Etat français allait lui rendre la nouvelle présidente de la commission redevable de l’avoir soutenue.

Or, aussitôt nommée, Von Der Leyen a déclaré qu’elle était favorable à un nouveau délai pour le Brexit, s’alignant ainsi clairement sur la position défendue par Merkel, opposée au Brexit, et sans pouvoir ignorer que le président français avait mis tout son poids politique dans la défense d’un report court... bref, le message envoyé est clair : la présidence de la Commission ne prendra pas ses ordres à Paris et tranchera en faveur de Berlin sur les dossiers européens opposant la France et l’Allemagne.  


Enfin on peut quand même se réjouir, puisque la France a désormais le droit de choisir l’Allemand qui va la diriger grâce à Macron, et puis c’est une femme, c’est donc un progrès indéniable effectivement par rapport à la situation passée où Hollande et Sarkozy se contentaient de valider les choix allemands. 




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