Quelques faits sur la peine de mort
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La peine de mort n’a pas d’impact dissuasif
L’argument voulant que la peine de mort soit un
moyen de lutter contre la criminalité s’est trouvé
discrédité à maintes reprises et il n’a jamais été
prouvé que la peine capitale soit plus dissuasive
que l’emprisonnement. (Résultat qui incite à réfléchir).
Plus de
4 % des condamnés à mort aux États-Unis
seraient innocents.
Selon une étude menée par l’Académie américaine
des sciences, utilisant une méthode statistique
éprouvée, 4,1 % des condamnés à mort seraient
victimes d’erreurs judiciaires. En appliquant ce
taux aux 1 320 personnes exécutées depuis 1974, on
pourrait en déduire que plus de 50 personnes
innocentes ont été exécutées. (Ces 4% à eux seuls demandent à encore plus réfléchir, mettons nous à la place d’un condamné à tort ou ses proches ... )
Les prisonniers condamnés à mort coûtent trois
fois plus cher à l’État que les prisonniers à vie
Plusieurs études américaines révèlent les coûts
engendrés par les condamnations à mort par rapport
aux condamnations de prison à perpétuité. En
Californie, le gouvernement dépenserait 150 000 $
annuellement par détenu dans le couloir de la mort,
comparativement à 50 000 $ pour ceux qui passeront
leurs vies derrière les barreaux. (Je pensais même le contraire ! )
Discrimination et personnes à risque
Les personnes de couleur noire représentent 35 %
des prisonniers exécutés aux États-Unis depuis 1976,
alors qu’ils ne représentent que 12 % de la
population américaine. Pour ce qui est des crimes
interraciaux, le ratio de personnes exécutées est de
13 noirs pour 1 blanc.
Des personnes présentant un handicap mental ou
intellectuel étaient sous le coup d’une sentence de
mort dans plusieurs pays, dont les États-Unis,
l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, le Pakistan et
Trinité-et-Tobago.