Ces gens-là ne parlent que d’eux-mêmes. A l’évidence cette dame se fiche pas mal de l’avis des intellectuels d’Afrique au sujet de l’émigration massive des forces vives du continent vers l’Europe — soit une catastrophe absolue non seulement pour "nous" mais aussi pour "eux". L’Afrique manque de bras pour nourrir presque son milliard et demi de bouches... et cette mouche du coche humanitaire se propose d’augmenter les flux de travailleurs vers l’étranger. Le sympathique Kemi Seba explique très bien cette catastrophe ; ajoutant que ladite "immigration choisie" de Sarkozy achève de ruiner l’avenir du continent en lui soustrayant ses rares cerveaux.
Cette brave dame illustre le délire de la gôôôche depuis qu’elle a renoncé à combattre sérieusement le capitalisme et qu’il ne reste plus à sa libido philanthropique désœuvrée qu’à emboucher les trompettes de la société ouverte de Soros c’est-à-dire du cosmopolitisme marchand. La gôôôche, stade suprême du capitalisme.