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Étirév 4 octobre 2019 04:35

Origine de des « Marie » Madeleine et Mère de Jésus
Marie fut appelée pure et immaculée bien longtemps avant l’introduction de ce dogme dans l’Église. En cela, elle ne fit que bénéficier de la loi qui s’étendait à tout le sexe féminin. Mais il fallut une circonstance pour que l’on affirmât avec tant d’exagération et de louanges inusitées une qualité que toutes les femmes possèdent dans l’ancienne religion.
Cette circonstance, c’est l’offense que lui firent les prêtres de la Synagogue en la déclarant pécheresse ou impure et en l’empêchant sous ce prétexte de pénétrer dans leur Temple. C’est cette accusation que le second Christianismemettra dans la légende de Marie Magda, devenue Marie-Madeleine, la pécheresse repentante.
Une question se pose ici : où le Catholicisme a-t-il pris le culte de Marie, puisqu’il n’est pas indiqué dans les Évangiles qu’il a acceptés ?
Il a tout simplement continué le culte de Myriam et a pris dans l’histoire de cette grande femme des données qu’il a introduites dans l’histoire de la Vierge Marie. C’est le prestige qui s’attachait au nom de la grande Myriam qui donna tout de suite de l’autorité et de la sainteté à la nouvelle Marie qu’elle allait représenter. Les souvenirs de Marie l’Égyptienne, ses légendes, furent introduits dans l’histoire de la Vierge Marie.
L’abbé Orsini dit (dans l’Histoire de la Vierge Marie, t. I, p. 288) : « Marie fut la colonne lumineuse qui guida les premiers pas de l’Église naissante. L’Étoile des mers réfléchissait encore ses plus doux rayons sur le monde renouvelé et versait de bénignes influences sur le berceau du Christianisme. »
Or le Christianisme qui s’est occupé d’une Marie, c’est celui de Johanna ; ce n’est pas, celui de Paul, qui était venu combattre la Femme et qui, loin de glorifier Myriam la grande, en fit la Magdeleine pécheresse et repentante, suivant la tradition haineuse de la Synagogue.
Marie de Magdala, c’est Myriam calomniée, avilie, outragée ; on la fait repentie et humiliée. Quelle profanation !...
L’histoire de Jésus ayant été copiée sur celle de Jean, la mère de Jésus fut d’abord la copie d’Elisabeth, mère de Jean.




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