Au passage, cela montre que contrairement à certaines affirmations, le Parlement Européen a un pouvoir dans les nominations à la Commission (alors que notre parlement français n’auditionne pas avant de confirmer chaque ministre).
Dans le cas présent, vouloir recaser une ministre qui avait été poussée à la démission pour une histoire relative aux attachés parlementaires au PE, cela est apparu comme un camouflet par les députés européens, qui ont renvoyé la pareille. Erreur de casting (la principale case qu’il voulait cocher est que ce soit une femme), alors que même Bayrou lui avait déconseillé du fait de l’affaire en cours d’instruction. Au lieu de "demander des explications", il faut reprendre la main en proposant une perle rare, On parle de A de Montchalin, qui a la tête (à claques) de l’emploi.
On se demande au passage si le vacarme médiatique sur la fausse piste de l’arrestation de Dupont de Ligones dans laquelle tous les médias se sont précipités n’est pas destiné à occulter la rebuffade au Parlement Européen (et pourtant, moins complotiste que moi, tu meure !).