@Conférençovore
« Je
comprends complètement que le discours à la Morano puisse susciter en retour de
l’hostilité s’il est aussi agressif que cela »
------> C’est
tout ce que je dis. Je ne dis pas que c’est là LA question de fond je dis
simplement que c’est compréhensible.
Pour le reste,
que signifie « imposer » une religion ? A mon sens, c’est convertir
de force des individus à une religion ou encore obliger des individus à suivre les normes d’une religion qui n’est pas la leur. Une femme qui met un voile se
l’impose à elle-même, elle ne n’impose rien aux autres. Au-delà du cas de l’islam,
des personnes qui s’obligent, se fixent des contraintes auxquelles elles ne
forcent pas les autres n’imposent rien aux autres, on peut penser par exemple
aux témoins de Jéhovah. Et pour ce qui est de l’imposition d’ un élément
extérieur dans le paysage français, on pourrait en dire autant des rastafaris mais
personne ne les accuse d’imposer les rastas. Tu vas me dire que ce n’est pas la
même chose car l’islam cristallise l’hostilité pour un tas de raisons que tu as
déjà donné mais ça ne change rien, ce n’est pas parce qu’on est hostile à une chose
qu’elle nous est imposé parce que visible, sinon, à ce rythme-là, les personnes
qui détestent les cravates, les minijupes, les chapeaux melons pourraient se
plaindre de se le faire imposer par ceux qui les portent alors que ces derniers
ne demandent rien à personne. Tout le monde a le droit d’être hostile envers
tel ou tel autre élément, et il y’a parfois des raisons qui expliquent cette hostilité
( encore une fois je ne le conteste pas), mais la formulation selon laquelle ces
éléments leur sont imposé me semble erronée.
Pour le
halal par contre, là il y’a vraiment quelque chose qui nous est imposé.
« Enfin
"Français" n’est pas qu’une question de papiers. C’est aussi et
surtout une culture et l’islam n’en fait pas partie. »
------> C’est
une opinion qu’on a le droit d’avoir mais on peut aussi en avoir une différente
et considérer qu’on peut être musulman et français et ne pas considérer les français
de confession musulmane comme des citoyens de seconde zone.