@TotoRhino
« Faire campagne sur
des mensonges, pour faire le contraire ensuite, ce qui ressemble beaucoup à ce
qui se passe aujourd’hui sauf que, dans ce cas, ce serait à l’encontre du
système ? »
------> Exactement.
Ça fait des décennies que les politiciens prennent les français pour des pigeons
avec des promesses de campagne qui ne sont jamais suivit d’effet, pourquoi ne
pas appliquer la même logique pour la « bonne cause » ? Le
système électoraliste favorise le mensonge, alors pourquoi ne pas l’utiliser pour
mettre en place une vraie stratégie de sortie de l’euro et de la domination
financière ?
« Il faudrait
donc : trouver une personne sans passé et sans orientations politiques
connues (sinon il perdrait en crédibilité), qui devra constituer un
gouvernement avec des gens qui, soit seront dans le coup, soit découvriront le
pot aux roses une fois élu (et ?). Etc. »
------> Oui.
Ou alors avec une orientation politique qui va dans le sens de l’idéologie
dominante et qui formule des critiques très légères du système actuel. Une
personne qui donne l’image d’un social-démocrate bien mou en quelque sorte. Les
membres de gouvernement ne sont que des communicants chargées du service après-vente
de décisions prises dans les coulisses des cabinets par des spécalistes, donc
de ce coté là pas de problème. La vraie difficulté c’est de réussir à recruter
une équipe de technocrates occupant des places stratégiques dans l’infrastructure
étatique parce que sans eux, ça ne peut pas se faire.
Bien sur que
c’est difficile mais il faut bien comprendre qu’il n’existe aucune solution de
facilité, là c’est prison break et on ne s’évadera pas en claquant des doigts,
il va falloir prendre des risques. Ce qui est utopique, c’est croire qu’on peut déclarer la guerre à la finance de but en blanc et la gagner. Dans notre condition actuelle, c’est quasiment impossible. Il faut se montrer plus habile.