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ezechiel ezechiel 15 décembre 2019 11:24

"Aucune loi ou décret n’a jamais été publiée contre les Vendéens en général, mais toujours contre les brigands de la Vendée... Les crimes de guerre en Vendée ont été permis par un vide d’autorité et non par une volonté génocidaire qui est inexistante."

"Le décret du 1er d’août 1793 qui organise la lutte contre la rébellion vendéenne précise bien dans son article 8 que les femmes, les enfants et les vieillards doivent être évacués des zones de combat, et qu’on doivent subvenir à leurs besoins."

Vous oubliez de préciser que par la suite, la situation devenant hors de contrôle, la Convention vote le 1er octobre 1793 la "loi d’extermination" de la Vendée, le texte de loi prévoit bien de détruire tout ce qui s’y trouve, il n’est nul part écrit qu’il faut épargner les femmes et les enfants.
D’ailleurs, les généraux et leurs armées ont parfaitement obéi aux ordres, dans leurs rapports envoyés à Paris, ils remontent bien qu’ils ont massacré les femmes et les enfants dans les villages, brûlé leurs récoltes, etc...ils n’ont jamais été sanctionnés pour ça, preuve qu’ils sont en phase avec leurs dirigeants républicains de Paris.
L’extermination des Vendéens a bien été programmée, les historiens ont depuis longtemps étayé cela par des faits, des textes, des ordres, des témoignages de généraux, de capitaines, de soldats, de paysans, de prêtres. etc...
Je vous invite à lire le livre très bien documenté de Reynald Secher sur le sujet :"Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité", ou le "roman de Charette" de Philippe de Villiers, qui comprend en annexe des fac-similés historiques des ordres d’extermination de la population civile.

Par la loi du 1er octobre 1793, la Vendée catholique résistant à la révolution, ses habitants, femmes, enfants, vieillards, civils, ne sont plus considérés selon les critères des droits de l’homme comme des être humains, mais comme des brigands, et doivent être exterminés. Des armées ont été envoyées dans les villages pour tout brûler et ne plus laisser aucune trace vivante.
Ce génocide a fait près de deux cents mille morts.

Avec la création des "colonnes infernales", des centaines de villages sont brûlés, détruits, avec assassinat systématique de la population, empoisonnement de sources d’eau, scène atroce où des femmes sont réunies, violées, puis brûlées ou fusillées, tanneries de peaux humaines fabriquées à Étampes, Meudon, Pont-de-Cé, etc...
A Clisson, le 5 avril 1794, des soldats du général Crouzat brûlent 150 femmes pour en extraire de la graisse : "Nous faisions des trous de terre, témoigne l’un d’eux, pour placer des chaudières afin de recevoir ce qui tombait ; nous avions mis des barres de fer dessus et placé les femmes dessus, (...) puis au-dessus encore était le feu (...). Deux de mes camarades étaient avec moi pour cette affaire. J’en envoyai 10 barils à Nantes. C’était comme de la graisse de momie : elle servait pour les hôpitaux".

"J’ai égaillé les Vendéens de bonne manière...Plus de cinq cents, tant hommes que femmes ont été tués...J’ai fait fureter les genêts, les fossés, les haies et les bois ; c’est là qu’on les trouvait blottis. Tout a été passé par le fer car j’avais défendu qu’en les trouvant ainsi, on consommât des munitions. À mon arrivée à la Verrie, j’ai fait passer au fil de la baïonnette tout ce que j’ai trouvé."
extrait du rapport du général Jean Baptiste Huché au général Turreau du 27 février 1794

"Liberté, Égalité, Fraternité ou la Mort.
Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises, seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec femmes, filles et enfants...Les personnes suspectes ne seront pas plus épargnées. Tous les villages, bourgs, genêts et tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes."

Instructions du général Turreau à ses lieutenants - 17 février 1794

Quelques documents d’archives historiques d’ordre d’extermination de la population civile vendéenne. Extraits :
"Le Comité de Salut Public a arrêté que les brigands doivent disparaître en peu de temps, non seulement de la Vendée, mais de toute la surface de la république."

"Il n’y a plus de Vendée elle est morte avec notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de nos chevaux, massacré les femmes, qui au moins, pour celles là, n’enfanteront plus de brigands."
[...]
"J’ai tout exterminé...nous ne faisons pas de prisonniers car il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire."
Rapport du général français républicain F.J. Westermann




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