Vu la forme
de l’exposé, je pensais tomber sur une vidéo pleine de raccourci, de
simplifications et de corrélations hasardeuses faite sur mesure pour pseudo-identitaires
en poussée aigue de bougnoulite et de bamboulite mais ce n’est pas le cas, le
gars a vraiment travaillé le sujet ( en s’inspirant principalement de la revue
conflit dont je suis aussi un habitué).
Cela dit, il
y’a tout de même beaucoup de choses à redire. Je ne vais aborder que deux points
( il pourrait y en avoir beaucoup plus mais je serais déjà trop long avec ces deux-là).
Je précise qu’à
titre personnel je suis pour une immigration zéro, c’est une question qui
devrait selon moi se traiter par référendum et le cas échéant , je voterai
évidemment pour un arrêt total de l’immigration.
Sur l’impact
économique en lui-même, je suis dubitatif car je vois plusieurs signaux
contradictoires. Et pour cause, contrairement à une idée reçue, l’économie n’est
pas une science exacte, tout dépend des objectifs politiques qu’on définit.
L’immigration
constitue effectivement à court terme un cout mais selon certaines études, ces
dépenses publiques sont plus que compensées par les gains économiques induits
par ces mêmes migrants. Des
chercheurs du CNRS ont compilés 30 années de statistiques de l’OCDE et d’Eurostat pour en arriver
à cette conclusion.
Géopolitique profonde dit que
les immigrants occupent des emplois peu qualifiés et que cela se fait au
détriment des travailleurs autochtones peu qualifiés mais certains pourraient
lui répondre que les migrants du sud sont en réalité plus nombreux à accepter
des professions délaissées par ces natifs peu qualifiés. C’est comme le
paradoxe de l’œuf et de la poule, difficile de dire qui est dans le vrai.
Bref, sur le
cout économique, je ne sais pas.