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ffi 2 janvier 2020 19:27

@gaijin
NB : une scop n’est pas une société anarchique, l’écart des salaires est souvent limité dans les statuts. Il y a évidemment une hiérarchie dans une Scop. L’ouvrier n’est pas le directeur, même s’il peut participer aux assemblées générales.

Prend l’exemple d’une grande scop, comme Mondragon en Espagne, elle a finit par ouvrir des usines au Maghreb, y embauchant selon un statut classique de salarié. Chez les socios, l’écart de salaire serait de 1 à 12. Il faut payer 10 000 euros pour être embauché.
 
Ceux qui sont mieux payés sont d’abord ceux qui sont au plus près du robinet à pognon. Comme le sang, le pognon afflue vers la tête : les hautes sphères en prennent donc la plus grande part. Premier arrivé, premier servi.

Malheureusement, l’homme est fait ainsi. Dès qu’il doit se prendre en ligne de compte, il se voit, par illusion, plus grand que les autres (sauf pour moi, qui me vois plus grand qu’autrui à raison, mais c’est un cas particulier, je vous expliquerai). Il s’ensuit que l’arbitrage pour un patron ou un directeur est assez rapide quand il s’agit de répartir les salaires. Il ne peut se payer comme un balayeur, question d’honneur ! C’est une tendance tout-à-fait naturelle.

C’est évidemment le rôle de la puissance politique de limiter les écarts de salaire, rôle qu’elle a abdiqué, du fait de son idéologie libérale-libertaire.




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