Dans la
recherche sur les statistiques en question, je vois un article de « La croix »
qui s’intitule « Les
violences « gratuites » en forte hausse ». Et on peut lire « Le
ministère de l’intérieur a enregistré plus de 173 000 agressions
« non crapuleuses » au premier semestre, soit 6 % de plus
qu’en 2017. Difficile, toutefois, de savoir si ces actes ont
véritablement augmenté ou s’ils sont davantage dénoncés qu’auparavant. Certains
voient dans la montée en flèche des agressions dites « gratuites » le symptôme
d’une société en proie à une violence croissante, à un climat social dégradé, à
des individus plus impulsifs, auteurs de passages à l’acte de plus en plus
rapides. Toutefois, la majeure partie de l’augmentation (80 %) s’explique
par une hausse des violences intrafamiliales, et non par celles commises sur la
voie publique (en très légère hausse). La dénonciation de ces violences, en
lien avec la libération de la parole provoquée par la révélation en octobre
2017 de l’affaire « Weinstein » pourrait donc, en partie, expliquer
l’augmentation constatée depuis le début d’année. Notre tolérance à la
violence va decrescendo, ce qui nous amène à davantage déposer plainte en cas
de violence subie, précise Christian Mouhanna, du Centre de recherche
sociologique sur le droit et les institutions pénales. »
Donc, selon
cet article, on ne sait pas vraiment si ces violences gratuites augmentent
vraiment. Et je constate aussi que les variations sont étudiées d’une année à
une autre, donc avec le risque de confondre une augmentation conjoncturelle avec
une augmentation structurelle ( pour lesquelles il faudrait étudier un intervalle de temps s’étendant sur des déccénnies).
Je continue
de fouiller.