@Joe Chip
Et pourtant je te jure que je suis persuadé que tu m’avais
mal compris ou que tu confonds. Sincèrement, ce n’est pas un coup que j’essaie
de te jouer. Je ne me rappelle pas avoir dit ça, ce serait plus facile si tu mettais un lien vers mon propos mais
je ne vais pas te demander ça, rassure-toi.
Clairement, je ne pense pas que la haine anti-musulmane n’existe
pas ou n’est pas répandue. Je ne pense pas non plus que la diminution des actes
de violences anti-musulmans soit un indice de l’inexistence de cette haine. Je
pense effectivement qu’après les attentats, un certain discours s’est libéré et
des gens se sont radicalisé. Mais je ne pense pas du tout que ce soit
majoritaire, même si ce sentiment est grandissant, c’est limité à une frange de
la population. Et je mets ma main à couper que je n’ai jamais dit le contraire.
« D’ailleurs nous avions eu quelques échanges à ce sujet.
Je ne dis pas ça pour te coincer mais je ne pense pas que tu faisais
référence aux identitaires, mais bien à la population en générale, à la
fragilité des Occidentaux confrontés à la violence, etc ».
------> Ooook. Voilà, là j’ai la confirmation que tu
avais mal compris.
Je peux même retrouver le lien, c’était le jour des
attentats en Belgique. Je disais en gros qu’en allant chercher mes gosses, je
voyais des gens qui paniquaient partout . Et je disais que la féminisation
avait fait son effet sur les occidentaux post modernes et je comparais cette
fragilité avec ce qui nous est rapporté du comportement stoïque des anglais
pendant les bombardements de 40. Mon propos n’avait rien à avoir avec une haine
des musulmans qui serait majoritaire en France.
« Les tenants de
la théorie du "sentiment d’insécurité" expliquent (en exagérant un
peu) que les gens racontent n’importe quoi sur la base de leur ressenti,
en brandissant des chiffres et des statistiques à l’appui. J’ai toujours
trouvé cette approche très réductrice et politicienne ».
------> Je suis d’accord avec toi et ce n’est pas mon
cas. Par contre, je précise il faut bien distinguer le sentiment d’insécurité
de l’insécurité elle-même et on se confronte aussi à des gens qui mélangent les
deux et qui font de leur propre sentiment d’insécurité une réalité objective absolue.
Sinon, je suis d’accord avec toi, je l’ai même déjà dit ici à
plusieurs reprises, les statistiques ne disent pas tout de la réalité. La carte
n’est pas le territoire comme on dit.