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yoananda2 17 janvier 2020 17:58

Le féminisme est devenu un anti-féminisme. A la base c’était un combat sain de libération de la femme du carcan clérical (la femme tentatrice, péché de chair, toussa toussa), qui était considérée (merci Napoléon) comme une mineure, n’avait pas le droit à un compte en banque, ni de vote, ni de travailler, ni d’avorter.

Bon, on peut discuter de l’intérêt pour une femme d’être l’esclave de son patron plutôt que la partenaire de son mari, mais, dans l’ensemble ces combats pouvait se justifier (il y a eu quelques abus dans les chaumières à corriger).

Maintenant, c’est du post-féminisme, il s’agit d’un combat comme le "patriarcat", c’est à dire, l’homme blanc (mais qu’on ne nomme pas ainsi pour ne pas faire trop raciste). C’est un combat de la femme contre l’homme, une dégénérescence du combat original ou l’on va inventer des "écart salariaux" imaginaires, ou l’on va "intersectionnaliser" pour réclamer plus de "droits" ... de droit à quoi ? on ne sait pas trop vu que l’égalité de droit est déjà réalisée. On sombre dans l’égalitarisme et le post-féminisme est devenu une branche du gauchisme. En fait c’est encore plus de privilèges qui sont cherchés, de discrimination positive.

Le pire c’est qu’on bourre le mou aux jeunes filles désormais à l’école publique. Je discutais avec l’une d’elle récemment qui me disait que Darwin n’était pas fiable parce qu’il était un homme. Voila ou en es rendu. Bon que des africains rejettent la science blanche dans leurs camps dé-coloniaux et qu’ils cherchent des traces du wakanda dans leur passé (ne riez pas, vous entendrez bientôt parler d’une théorie très similaire, très sérieusement avancée ! lol) ça les regarde. Mais que nos jeunes en arrivent la parce qu’une "féminazi" déguisée en prof d’éducation de je ne sais quoi vienne propagander des sujets politiques à l’école ...

Pire.

Ce post-féminisme est en réalité un pré-humanisme. La femme n’est plus femme biologique (certaines parlent de se libérer de la contrainte de la gestation) mais une sorte de femme en plastique idéalisée qui pourrait faire tout ce que l’homme fait parce qu’elle serait autant homme que lui. Ce mélange des genre vise à la fabrication d’un humain artificiel. On commence par préparer les esprits pour les nouveaux marchés qui arrivent (la GPA n’étant que le prélude à un futur utérus artificiel).

Il y aurait beaucoup à dire, je n’ai fait qu’esquisser.




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