@quijote

On doit sélectionner les gens qu’on laisse entrer.

oui c’est le premier réflexe, mais c’est pas si simple.

D’abord, l’Europe est "surpeuplée" (relativement au niveau de vie).

Ensuite, il y a la régression vers la moyenne. Tu peux sélectionner ceux qui rentrent, mais pas leurs enfants, ni leur famille.

Ensuite, il y a les dynamiques de groupe. Une même personne pourrait donner le meilleur d’elle même dans un certain contexte ou elle est seule immigrée, et se laisser aller à plus de "facilité" si elle est entourée de ses pairs.

Ensuite, c’est quand même plus facile en période de croissance qu’en période de crise économique.

Ensuite, l’immigration, ça sape le capital social (cf Robert Putnam).

Ensuite, ok mais si on fait venir les "cerveaux", on fait du brain drain et ça sape le développement des pays éméteurs, et donc, ça fait l’effet contraire de ce qu’on veut, à savoir réduire l’immigration, puisque les pays éméteurs ne se développent pas et donc, ça pousse les gens à émigrer. Ca augmente les inégalités.

Ensuite il y a la dénatalité des européens, et les grasses promesses de retraites que les gens se sont faites à eux même et qui demandent croissance économique (et la démographie est l’un des moteurs).

Donc même le cas idéal ou on prends que des tronches, en fait, c’est pas si simple que ça en réalité.

Et puis l’immigration ce sont des accords bilatéraux, c’est pas juste nous qu’on décide qui vient. En l’occurrence, je pense qu’il y a des sortes de deals avec les pays arabos-musulmans contre du pétrole. Certains en parlent. Ce que je veux dire c’est qu’il y a des rapports de force derrière les politiques d’immigration.

Je dis pas ça pour dire qu’il faut continuer hein, moi je suis contre l’immigration africaine et le mélange des peuples. Mais faut être conscient qu’on touche à un truc beaucoup plus compliqué qu’on ne croit.