Une fois n’est pas coutume je vais prendre la défense de l’estimable et courageux Jean Robin.

Oui, "courageux" car il s’attaque frontalement à un colosse dont une simple gifle nerveuse lui arracherait la tête...le fait que le dit colosse soit passé de vie à trépas n’apporte qu’une fine lamelle d’aléatoire, dont les inévitables pisse-trois-gouttes feront festin, à ce glorieux constat...

Une oraison funèbre signée Jean Robin aura tantôt la valeur d’un plug anal conçu par quelque artiste contemporain...gageons que les candidatures vont se multiplier pour être enseveli sous semblable homélie baveuse...

"Clamsez, Jean Robin fera le reste" dira le slogan de la PME polynésienne où il fait bon mourir en paix...la langue visqueuse du hardi entrepreneur sera spatule béate pour expédier l’âme en partance vers son ultime destination...l’anonymat n’est-il pas pire outrage que le crachat, hein.. ?

Un jour funeste viendra où Jean Robin à son tour passera l’arme à gauche, si j’ose dire...celui qui aura passé son existence à faire passer des vessies pour des lanternes baignera dans la posthume satisfaction d’avoir d’incessants cortèges de vessies pour le saluer, si toutefois la sépulture ne devient pas carrément une pissotière pour offrir un hommage éternel et un traitement digne de son rang à l’intéressé...