Définition du corporatisme par Naomi Klein : « La grande entreprise et le gouvernement tout puissant combinant leurs formidables puissances respectives pour mieux contrôler les citoyens. »
Clairement, cette définition rejoint celle que Mussolini donnait du fascisme « Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de L’État et des pouvoirs du marché. »
Samir Amin : « Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. Dans son comportement courant, cette classe dirigeante se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême. »
La multinationalisation étant l’évolution naturelle des entreprises et le fascisme l’évolution naturelle du capitalisme, il en résulte que la globalisation libérale est le nom de ce processus de totalitarisation
à l’échelle mondiale.