@maQiavel
Je dirais que tu mets bien en lumière une dissonance cognitive qui découle selon moi du caractère vertical de la droite et de l’horizontal de la gauche.
Le vertical tendra à se sentir intrinsèquement supérieur (via l’argent ou le droit divin) et vivra la critique tel un affront de lèse-majesté. "Le pouvoir ne se discute pas, restes un peu à ta place."
L’horizontal tendra à se sentir intrinsèquement vertueux (via l’acceptation de son prochain) et vivra la critique tel une injuste insulte. "Le pouvoir se discute, mets-toi un peu à ma place."
L’un nourrissant l’autre en un cycle d’énervement perpétuel. Le droitard agacé (mais comment oses-tu !) frustre le gauchiste (mais écoutes bon sang !).
Je pense que chaque côté use de rhétorique fallacieuse structurée en fonction de ses prismes fondamentaux respectifs.
Pour ceux qui ne s’inscrivent pas dans la rhétorique que tu as soulevé, il n’est pas si étonnant que beaucoup s’y perdent. Faute de ne pas retrouver sur l’échiquier politique une offre reflétant leur sensibilité pourtant si profonde. Difficile de se positionner lorsque les seuls choix plébiscités s’avèrent être en dernière instance le productivisme/mondialisme de gauche face au productivisme/mondialisme de droite, le tout résultant en une confusion tous azimuts.